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LES MOUVEMENTS-P1

Dernière mise à jour : 14 juin 2023

1ère PARTIE : Les Trois Premiers Siècles

De Jésus Christ de Nazareth, Aux premiers apôtres bibliques : LA MISE EN PLACE DU ‘MOUVEMENT APOSTOLIQUE ORIGINEL’.


JÉSUS, le CHRIST : ‘L'ARCHITECTE’ ET ‘LE BATISSEUR’

Il est écrit : « Et vous, leur dit Jésus, qui dites-vous que JE suis ? Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, JE te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre JE bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. JE te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Matthieu 16v15-19


Selon la Bible, c’est au début de notre ère, soit environ plus de vingt siècles passés, que -le Christ- Jésus de Nazareth commença son ministère prophétique et biblique itinérant (qui dura environ trois années) dans l’une de nombreuses nations gouvernées jadis par le grand Empire Romain (plus précisément dans les provinces ou les régions de Judée, de Samarie, et de Galilée, situées géographiquement en Asie occidentale, au Moyen-Orient).

Le message principal, de l’incontournable prophète messianique Jésus le Christ, concernait l’annonciation et l’explication de l’Evangile du Royaume de l’Eternel Dieu, de la Bonne Nouvelle du Royaume des cieux ; appelée aussi l’Evangile de Christ[2]. Selon la Bible, cette Bonne Nouvelle comporte un double objectif complémentaire pour l’extraordinaire bienfaisance divine destinée à chaque être humain : la parfaite réconciliation spirituelle et l’excellente édification spirituelle selon la volonté suprême de l’Eternel Dieu, le créateur originel de l’Humanité[3].

L’objectif premier consiste donc à faire prioritairement connaitre, aux êtres humains de toute nation, la notion de la réconciliation entre l’Humanité déchue et l’Eternel Dieu Son créateur originel (cela vient à dire, faire savoir à l’Humanité qu’en Christ Jésus crucifié l’accès au ‘Royaume de l’Eternel Dieu’ était rendu possible à toutes et à tous, sans aucune distinction[4]).

L’objectif numéro deux admet la volonté divine pour l’édification spirituelle de celles et ceux qui auraient expérimenté cette réconciliation après en avoir personnellement et réellement pris conscience (cela signifie, faire savoir à chaque personne, réconciliée avec Dieu en Christ, comment tout au long de son parcours terrestre elle peut s’épanouir dans les différents domaines de sa responsabilité, selon les principes du Royaume de l’Eternel Dieu ; auquel désormais elle appartient et dépend[5])


‘LE MOUVEMENT APOSTOLIQUE ORIGINEL’

Selon la Bible, pour atteindre les objectifs liés à Son message auprès d’une multitude d’hommes et femmes de toutes les nations[6], Jésus le Christ, Maître et Seigneur, décida donc de se constituer assez rapidement un certain nombre de disciples dont Il s’appliqua, en quelques années, à faire d’eux des fidèles et vaillants ambassadeurs ou serviteurs. Ces différents disciples et serviteurs sillonnèrent plus tard diverses contrées et bouleversèrent sans aucun doute leur époque ; c’est ici le point de départ d’un changement perpétuel au travers des âges. Appelé son ‘Église primitive’ ; ce premier groupe naissant, formé directement par Jésus le Christ, deviendra pour toujours le modèle d'une assemblée des croyants pour les nombreuses générations de celles et ceux qui seront appelés chrétiens (terme qui signifie ‘disciples et imitateurs du Christ Jésus’). Selon la Bible, cette appellation fut instaurée, dans le langage courant, pour la première fois dans la ville d’Antioche de Pisidie[7] (Bien que les limites exactes de Pisidie aient pu évoluer selon les époques, sachons que c’est une région historique située dans l'actuelle Turquie).


En effet, à l’image de ce qui fut le cas lors de la mise en place d’une nation sous la responsabilité du prophète Moïse avec les douze tribus d’Israël, tous les descendants de Jacob[8] ; Jésus le Christ désigna douze de ses nombreux disciples afin de les établir comme les principaux envoyés ou apôtres de Son message, les instituer comme les colonnes ou les précurseurs de Sa précieuse Assemblée, de Son Église. Cette dernière est analogiquement appelée aussi bien Son Corps dont Il est la tête, que Son Epouse dont Il prend soin et Sa Maison où Son Esprit habite[9].

C’est ainsi que débuta ‘le mouvement apostolique originel’. Cette tendance de piété envers et en Christ Jésus devint aussitôt le vecteur de ce qui sera appelé le christianisme primitif. Plus précisément le Christianisme Originel et Authentique (ou la réelle reconnaissance de la doctrine du Christ[10]).

Comme nous l’avons fait remarqué dans notre introduction ; en tant que mouvement, 'la trajectoire apostolique originelle' va alors particulièrement et profondément changer l’ensemble de l’ordre ecclésial, voire même sociétal, établi jusque-là au sein des hommes et des femmes qui étaient plus ou moins attachés à la Loi dite de Moïse[11].


Selon la Bible, ‘le mouvement apostolique originel’, publiant désormais solennellement la Loi dite de Christ[12], s’effectua en deux phases durant le premier siècle de notre ère.

Primo : Il s’agit de la phase missionnaire accomplie, par les originaires disciples et apôtres de Jésus, uniquement envers celles et ceux qui étaient appelés jusque-là le peuple de Dieu ou les brebis de la maison d’Israël. Jésus lui-même s’était soumis à cette mission, laquelle consistait donc à faire connaitre le salut avant tout à ce peuple. Ainsi, seules les villes du territoire de la Judée furent spécifiquement concernées. Cette phase est communément appelée « la mission restreinte ou la petite mission[13].

Secundo : Ce fut la phase missionnaire, des premiers apôtres de Jésus le Christ, qui (bien au-delà des frontières concernant le territoire cité ci-haut) se déroula parmi le peuple païen dont la population de la Samarie était en particulier assimilée. Cette phase est généralement appelée « la mission élargie ou la mission universelle ; ou encore la grande mission[14]. »


Ainsi, autant « la petite mission » se réalisa sous l’égide directe et bienveillante de la personne de Jésus le Christ ; de même « la grande mission », qui commença quelques temps après Sa résurrection, s’effectua sous la totale conduite de l’Esprit de Dieu, l’Esprit de Jésus. Il est à noter qu’en ce temps-là, ‘le mouvement apostolique originel’ fut caractérisé aussi bien par l’engagement spontané des témoignages personnalisés de plusieurs chrétiens, que par le dévouement d’une quelconque assemblée locale, plutôt structurée, qui se chargeait à bien former un groupe d’hommes et femmes enracinés dans la foi en Dieu, avant de les engager à accomplir cette noble tache.

C’est en effet par la mission dite élargie que divers fidèles disciples et humbles ministres de Christ avaient atteint plusieurs territoires lointains en partant de la ville de Jérusalem.

Il y eut particulièrement les villages de Samarie (région voisine de la Judée), la cité de Rome (la capitale de l’immense Empire Romain), et sept grandes cités d’Asie révélées respectivement dans le dernier livre de la Bible de la manière suivante : Ephèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadephie et Laodicée[15].


Jusqu’à ce que se structurent, vers la fin du troisième siècle, d’autres mouvements que nous listerons un peu plus loin ; sachons que, pendant la période marquée globalement par ‘le mouvement apostolique originel’, toutes les nombreuses communautés chrétiennes, mises en place dans n’importe quelle cité, se nommaient simplement « Église ». Et compte tenu de leur témoignage général, celles et ceux qui en faisaient partie furent aussitôt que possible appelés par leurs contemporains : « chrétiens ou imitateurs du Christ Jésus[16] ».

Toutefois il nous est bon de savoir que, durant les trois premiers siècles de notre ère, d'une part, les disciples de Jésus-Christ furent persécutés aussi bien par les partisans de la Loi de Moïse que par les différentes autorités impériales romaines. D'autre part, au sein de leurs diverses communautés, il y eut l’émergence de plusieurs personnalités marquantes : les unes furent fédératrices, et les autres plus ou moins clivantes et source de nombreux désaccords essentiellement sur le plan doctrinal.


LE MOUVEMENT APOSTOLIQUE ORIGINEL

et LES PERSONNALITÉS MARQUANTES AU SEIN DE LA CHRÉTIENTÉ LORS DES TROIS PREMIERS SIÈCLES

Avant de faire allusion aux différents mouvements qui vont surgir dès la fin du troisième siècle de notre ère, il ne serait pas inutile de mentionner ici quelques personnalités qui ont, d’une manière ou d’une autre, marqué le début de l’Histoire de la chrétienté. Plusieurs ouvrages les concernant nous sont parvenus ; et les divers points essentiels, qui ont été débattus à leur époque, sont encore vivement discutés de nos jours au sein de nos différentes communautés. De la génération concernant les apôtres du commencement jusqu'à la deuxième génération post-apostolique, hormis les douze premiers envoyés de Jésus le Christ, il y a eu principalement les personnes suivantes : Saul de Tarse - Luc le médecin - Papias - Clément de Rome - Ignace d'Antioche - Hermas d’Aquilée - Irénée de Smyrne - Tertullien de Carthage - Origène d'Alexandrie -. (Cliquez-ici pour en savoir + : Mini-portraits)


LE MOUVEMENT APOSTOLIQUE ORIGINEL et L’AVÈNEMENT DES NOUVEAUX MOUVEMENTS LORS DES TROIS PREMIERS SIÈCLES

À la fin du troisième siècle de notre ère, la cité de Rome (où se constitue une société pluriconfessionnelle, mélange de plusieurs cultes du monde) est la ville principale du grand Empire romain ; et compte tenu de nombreuses approches doctrinales dont ‘le mouvement apostolique originel’ fit face, c’est particulièrement dans cette cité cosmopolite (appelée ‘le centre du monde’) que se trouvèrent les épicentres des divers mouvements qui vont progressivement être mis en place au cours des générations succédant celle des premiers fidèles disciples et apôtres de Jésus-Christ.


En effet, en plus d’endurer les persécutions édictées par le système impérial romain, pour parvenir à s’adapter aux cultures extérieures sans pour autant subir leurs rites et leurs cultes, et être capables de maintenir sa propre foi dans un milieu de culte païen ; les communautés chrétiennes, dès le début du deuxième siècle, vont commencer à se structurer (passant de simple alliance entre groupes en organisation ecclésiastique plutôt solide). Elles bénéficièrent de plusieurs écrits de la part des patriarches post-apostoliques qui prodiguèrent nombreux avis et conseils relatifs au style de vie chrétien. Ainsi, sur le plan ecclésial : Le délai concernant le prochain retour de Jésus-Christ, la structure de l’église locale, le ministère particulier d’évêque, le Baptême et la Cène furent les points principaux très largement abordés.

C’est dans ce contexte que parmi les communautés de cinq cités importantes (à la fin du premier siècle) mentionnées dans la Bible -À savoir : Antioche, Corinthe, Ephèse, Jérusalem et Rome-, c’est celle de Rome qui s’affirma comme étant la communauté principale afin de résoudre d’importants conflits concernant les communautés/églises entre elles. C’est donc à cette période (vers l'an 95) que la communauté/l’église de Rome s’attribua pour la première fois un rôle de gardien et de direction de tout le christianisme ambiant. À cette époque, cette démarche fut plutôt globalement acceptée, car les chrétiens la pensaient fondée par l’apôtre Pierre, lequel avait un rôle unique dans le collège des premiers apôtres du Christ.


L’organisation des nouveaux mouvements va être assurée par diverses personnalités qui en furent à l’origine ; ainsi, dans plusieurs autres cités de ce grand Empire, il y aura la mise en place des groupes de personnes adhérant à des approches doctrinales diverses et variées. D’une part chaque nouveau mouvement sera porteur ou vecteur d’un christianisme spécifique (ou différencié) ; et d’autre part les groupes formés seront des communautés/églises dénominationnelles.

Tout en indiquant que ces divers nouveaux mouvements allaient progressivement plus ou moins s'éloigner du mouvement apostolique originel, il est communément admis qu'ils soient en effet répartis en trois tendances (ou orientations) principales, de la manière suivante :

1°) ‘Le mouvement des universalistes’ : cette tendance va être le vecteur du christianisme dénommé universaliste et donna lieu aux communautés/églises dites universelles (ou katholikos, en grec). Notons que ce fut Ignace (35-110) -devenu troisième évêque d’Antioche après l’apôtre Pierre et Evode- qui développa, le premier, la réflexion d’une Église universelle (ou Église catholique). En effet, Ignace d’Antioche se donna pour mission de renforcer l’unité de tous les supposés chrétiens en voulant les protéger contre les relatives hérésies, les diverses et supposées contrevérités bibliques, de son époque. Au début du quatrième siècle de notre ère, le mouvement des universalistes (ou des catholiques) allait devenir le groupe majoritaire dans tout le continent européen au sein du grand Empire romain.

Sachons par ailleurs que, c’est dans notre rubrique « J’ai lu – J’ai compris – J’ai interprété », nous tacherons de commenter les notions controversées du contenu initial et progressif de ce mouvement.


2°) ‘Le mouvement des gnostiques’ va, quant à lui, être porteur, détenteur, du christianisme dénommé intérioriste et mit en marche les communautés/églises dites tolérantes ou libérales.

Philosophe païen converti au christianisme, Marcion de Sinope (actuelle Sinop, en Turquie), devenu prédicateur itinérant, est connu comme étant, au courant du deuxième siècle, l’un des fervents partisans du gnosticisme dit chrétien. Longtemps affilié à l’église de Rome, Marcion s’en sépara pour fonder sa propre communauté basée sur son courant de pensée appelé le marcionisme. Il fut ainsi à l’origine du premier grand schisme (vers l’an 144). Car en plus de son attachement au gnosticisme,

il opposa radicalement le Dieu créateur manifesté à Moïse au Dieu d’amour qui s’est manifesté en Jésus-Christ ; au point de rejeter les divers livres de l’Ancien Testament et une partie du Nouveau Testament. Sachons, par ailleurs, que la doctrine gnostique (mélange de croyances antiques concernant le salut et du christianisme naissant) va atteindre son apogée vers la fin du deuxième siècle dans plusieurs territoires de l’Empire romain. Cette doctrine présentait principalement : Le salut par la connaissance de soi, la reconnaissance de l’étincelle divine en soi pour retourner au foyer originel, et le concept de l’état intemporel.

Dans notre rubrique « J’ai lu – J’ai compris – J’ai interprété », nous tacherons de traiter amplement les notions controversées de ce courant de pensée.


3°) ‘Le mouvement des rigoristes’ : Cette orientation va être le vecteur du christianisme dénommé élitiste et donna lieu à la mise en place des communautés/églises dites rigoristes et charismatiques. La personne, qui incarna le plus ce mouvement assez spécifique dès la première moitié du deuxième siècle de notre ère, s'appelle Montanus de Phrygie (ancien pays d'Asie Mineure, actuelle région en Turquie). Probable ancien prêtre païen converti au christianisme, Montanus devint très vite après sa conversion, l’initiateur d’une importante tendance spirituelle appelée « la Nouvelle Prophétie », laquelle se propagea largement de l’Asie Mineure à l’Afrique du Nord. Cette dernière énonça qu’au lendemain d’une catastrophe naturelle imminente, Jésus Christ reviendrait instaurer son grand royaume de mille ans ; et en attendant ce retour les croyants devraient avoir une vie ascétique très stricte (L’ascèse étant un ensemble d'exercices physiques et moraux destinés à libérer l'esprit par le mépris du corps en vue d'un perfectionnement spirituel ou moral).

Ainsi, c’est vers l’an 190 que les représentants de nombreuses églises se réunirent et décidèrent d’exclure tous les disciples montanistes de l’ensemble de la communauté chrétienne.

Dans notre rubrique « J’ai lu – J’ai compris – J’ai interprété », nous traiterons amplement les notions controversées de ce singulier courant de pensée qui ne cesse d'impacter chaque génération des chrétiens.



LE MOUVEMENT APOSTOLIQUE ORIGINEL et

LES PERSECUTIONS LORS DES TROIS PREMIERS SIÈCLES

Il est écrit dans la Bible : « Souvenez-vous de ce que je vous ai déjà dit : le serviteur n’est jamais supérieur à son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi ; s’ils ont gardé mes paroles, ils garderont aussi les vôtres. » Jean 15v20

Conformément à la déclaration ci-dessus faite par leur Maître et Seigneur, Jésus le Christ, il ne fut donc pas surprenant que ses premiers disciples et ambassadeurs soient devenus l’objet des persécutions de la part de ceux qui ne toléraient pas les activités missionnaires et les diverses convictions auxquelles les nombreux chrétiens s’engageaient.

Ainsi les écrits bibliques nous relatent comment, dès les premiers instants de la proclamation du message chrétien, Etienne devint le premier martyr dans sa propre nation[17]. Il sera suivi par la mise à mort de l’apôtre Jacques (fils de Zébédée et frère de l’apôtre Jean) qui fut décapité, en l’an 43-44, sous les ordres du roi Agrippa 1er (ou Hérode Agrippa). -Agrippa 1er : Né en l'an 10 avant J.-C., petit-fils d'Hérode le grand, fils d'Aristobule et de Bérénice et neveu d'Hérode Antipas...

Après les événements très poignants concernant Etienne et l’apôtre Jacques ; la longue série, de persécutions aussi bien physiques que mentales contre les nombreux disciples de Jésus-Christ, s’ouvrira. Voyons alors quelques persécutions majeures qui se sont concrétisées durant les trois premiers siècles de notre ère (de l’an 60 à l’an 300) ; sachant que ces dernières furent systématiquement organisées par divers empereurs romains qui dominaient le monde lors de cette longue période de l’Histoire de l’Humanité.

Parmi les empereurs régisseurs de ces persécutions, il y a eu progressivement :

- L’empereur Néron - L’empereur Domitien - L’empereur Trajan - L’empereur Marc-Aurèle - Les empereurs Dèce et Valérien - L’empereur Dioclétien. (Cliquez-ici pour en savoir +)



Je vais clore ce premier numéro, en signalant qu’en ce qui concernait les discussions doctrinales entre les membres des trois principaux mouvements que nous venons de présenter ; il est important de savoir que, jusqu’à l’arrivée au pouvoir du célèbre empereur romain nommé Constantin le grand[22] qui lancera la grande mise en place d’un système clérical étatique[23] dont nous allons faire allusion au prochain numéro, seule la force des déclarations ou des justifications -basées ou pas sur les écrits bibliques- permettait que les concepts thématiques des uns puissent dominer ou prévaloir sur ceux des autres. En effet, à part le fait majeur de s’excommunier les uns des autres, ces mouvements se côtoyaient sans violence, ni grave incident, dans les principales cités concernées par leurs diverses missions ecclésiastiques au sein de tout l’Empire romain.

2ème PARTIE : Du premier Christianisme d'État Au Christianisme Romano-Byzantin > VERS LA DOMINATION DU ‘MOUVEMENT DES UNIVERSALISTES’.

======================================================================== [1] Dates et lieux : les informations sont tirées du livre intitulé « MEMOIRE DU

CHRISTIANISME » - Editions Larousse 1999

[2] Galates 1v7

[3] Matthieu 28v19

[4] Jean 3v16

[5] Tite 2v14

[6] Matthieu 28v19

[7] Actes 11v26

[8] Exode 5v1

[9] Actes 20v28, Colossiens 1v18, 1 Corinthiens 3v16 et Apocalypse 21v22

[10] 1 Timothée 1v10, 6v3 ; 2 Timothée 4v3 ; et 2 Jean 1v9

[11] Jean 1v17, 7v19, 9v29

[12] 1 Corinthiens 9v31, galates 6v2

[13] Matthieu10v5-10, 15v24 et Jean 4v22.

[14] Matthieu 28v16-18

[15] Apocalypse chap.2v1,8,18,24 et chap.3v1,7,14

[16] Actes 11v26

[17]Actes 7v59

[18] Matthieu 2v16-18

[19] Apocalypse 6v10-11

[20] Dynastie fondée par Octave dont les successeurs sont : Tibère, Caligula, Claude et Néron

[21] Ce monarque est connu pour avoir organisé la prise de Jérusalem et la destruction annoncée par Jésus-Christ du Second Temple en l’an 70 ap.J.C.

[22] Constantin 1er est proclamé 34è empereur romain en l’an 306 par les légions de Bretagne (actuel sud de la Grande-Bretagne), et il est mort en mai 337, après 31 ans de règne.

[23] Le cléricalisme est un positionnement idéologique qui prône la prédominance des idées religieuses et du clergé dans la vie publique et politique.

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